Dans une récente révélation sur « The Daily Show », Jon Stewart a partagé le refus d'Apple d'approuver une interview avec la présidente de la Federal Trade Commission (FTC), Lina Khan, pour son podcast, comme le rapporte Axios. Cette divulgation a du poids, surtout compte tenu de la récente action en justice intentée par le ministère américain de la Justice contre Apple.
Le procès accuse Apple d'exploiter sa position dominante sur le marché des smartphones, avec des inquiétudes quant à une éventuelle suppression de la liberté d'expression. L'interaction de Stewart avec Khan a mis en lumière l'implication d'Apple dans le contrôle des conversations médiatiques, puisqu'il a raconté qu'Apple avait opposé son veto à la demande d'interview en podcast malgré sa nature sans rapport avec les fonctions officielles de Khan.
Cet incident met en évidence l'hésitation d'Apple à l'égard des discussions publiques, même sur des sujets apparemment inoffensifs, suscitant des questions sur les motivations de l'entreprise pour éviter un dialogue ouvert. Ce développement coïncide avec le retour de Stewart au « Daily Show » après une interruption depuis 2015.
Son projet sur Apple TV+ s'est terminé l'année dernière au milieu de désaccords signalés avec les dirigeants d'Apple sur la direction créative, en particulier en ce qui concerne la couverture de sujets tels que la Chine et l'intelligence artificielle (IA). Des conflits similaires ont surgi dans le passé entre des personnalités médiatiques et leurs sociétés mères, comme les critiques de John Oliver à l'égard d'AT&T alors qu'il était propriétaire de la société mère HBO, WarnerMedia, et Jimmy Kimmel, s'attaquant à la désinformation des réseaux associés à son employeur, ABC.
Ces exemples soulignent les complexités qui surviennent lorsque des personnalités médiatiques expriment des points de vue divergents par rapport à leurs entités corporatives.