Apple a récemment apporté des ajustements à l'iPhone en Europe pour se conformer à la loi sur les marchés numériques (DMA) de l'UE. Cette nouvelle réglementation a incité Apple à autoriser les utilisateurs d'iPhone en Europe à télécharger des applications provenant de magasins d'applications tiers et à utiliser des navigateurs tiers qui ne sont pas basés sur les moteurs WebKit. De plus, les développeurs peuvent désormais proposer aux consommateurs des options de paiement intégrées à l'application qui contournent la plateforme de paiement d'Apple.
La Commission européenne a exprimé son mécontentement à l'égard des frais de technologie de base d'Apple et envisage de facturer à l'entreprise le non-respect du DMA. En cas de violation, Apple s'expose à une amende pouvant aller jusqu'à 10% de son chiffre d'affaires annuel mondial, ce qui pourrait s'élever à un montant important de $38,3 milliards sur la base de son chiffre d'affaires de l'exercice 2023 de $383 milliards. Les récidivistes pourraient faire face à des sanctions encore plus sévères, pouvant aller jusqu'à 20% de leur chiffre d'affaires annuel mondial.
Apple impose actuellement des frais de technologie de base aux développeurs qui choisissent de se conformer aux nouvelles règles de l'App Store dans les 27 pays de l'UE. Selon ces règles, les développeurs peuvent utiliser des processeurs de paiement alternatifs pour leurs applications App Store au sein des systèmes d'exploitation d'Apple. Les frais de technologie de base facturent aux développeurs 0,50 € (environ 54 cents américains) pour chaque installation annuelle dépassant un million, avec certaines protections en place pour les petits développeurs.
Les développeurs de l'UE ont la possibilité d'éviter les frais de technologie de base en continuant à adhérer aux directives précédentes et en dirigeant les paiements intégrés via la plate-forme Apple. Apple a également réduit la « taxe Apple » imposée aux développeurs utilisant sa plate-forme pour les paiements intégrés, d'une fourchette allant de 15% à 30% à une fourchette inférieure de 10% à 17%.
Plus tôt cette année, d'éminents critiques de l'App Store comme Spotify et Epic Games, ainsi que 32 autres sociétés, ont écrit une lettre à la CE accusant Apple de saper les efforts de compétitivité du marché. Ils ont critiqué la nouvelle structure tarifaire d'Apple, la qualifiant de perpétuer sa domination sur les développeurs d'applications.
Bien que des rapports suggèrent que des accusations formelles contre Apple par la Commission européenne pourraient être imminentes, ces conclusions sont préliminaires, donnant à Apple la possibilité de résoudre tout problème avant de s'exposer à des sanctions ou à des amendes. Restez à l’écoute car cette situation continue d’évoluer dans le secteur des télécommunications.