Les audiences parlementaires sur l'application controversée ArriveCan de $54 millions et sur ses allégations de mauvaise conduite contractuelle ont été brusquement interrompues par les députés libéraux, bloquistes et néo-démocrates. Cette décision inattendue est intervenue après la publication d’un rapport préliminaire d’un enquêteur fédéral, qualifié d’« effrayant » par un député libéral. Le rapport soulevait des inquiétudes quant au fait que la poursuite des audiences pourrait potentiellement compromettre les enquêtes en cours menées par l'Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) et la GRC.
L’orientation des prochaines réunions du comité changera désormais suite à cette décision. Le comité des opérations gouvernementales de la Chambre des communes a enquêté sur la façon dont le coût de l'application ArriveCan est passé d'une estimation initiale de $80 000 à plus de $54 millions.
Au cours des audiences, les députés conservateurs ont accusé les libéraux de tenter de dissimuler le scandale, notamment avec un rapport imminent de la vérificatrice générale Karen Hogan sur ArriveCan, qui devrait être publié le 12 février. Cette décision a suscité les critiques de Stephanie Kusie et Larry Brock, soulignant la nécessité de découvrir la vérité derrière ces graves allégations contre le gouvernement canadien.
En plus de ces développements, il a été révélé que 1 700 courriels liés au financement et aux contrats d'ArriveCan auraient été supprimés par Minh Doan, ancien vice-président et directeur de la technologie de l'ASFC lors de la création de l'application. Cette révélation a encore intensifié les discussions au sein de la commission.
Les conclusions du rapport Lafleur ont entraîné des suspensions au sein de Santé Canada et de l'Agence du revenu du Canada. Le député néo-démocrate Taylor Bachrach a soutenu l'arrêt des audiences jusqu'à ce que les enquêtes en cours de l'ASFC et de la GRC soient terminées en raison des informations alarmantes contenues dans le rapport de Lafleur. D’un autre côté, Chris Spiteri, représentant MacDonald et Utano, a critiqué le rapport comme un ensemble d’« accusations sans fondement ».
Entre-temps, il est apparu que les cadres qui ont travaillé sur ArriveCan ont reçu $340 000 de primes du gouvernement fédéral. Ces récentes révélations continuent d’alimenter le scepticisme autour de ce scandale.
Au fur et à mesure que cette saga se déroule, il est clair qu’une enquête plus approfondie est nécessaire, malgré les affirmations de certains selon lesquelles il n’y a plus rien à voir. Le scandale de l’application ArriveCan continue de captiver l’attention, promettant d’autres rebondissements dans les jours à venir. Restez à l’écoute des mises à jour pendant que cette histoire continue de se dérouler !