La campagne « Honte à Bell » d'Unifor a suscité une réaction publique de la part du géant des télécommunications, à la suite de son annonce de plus de 6 000 suppressions d'emplois au cours des huit derniers mois. Bell a publié une déclaration décrivant les faits entourant ses efforts de restructuration, soulignant son engagement à soutenir les employés concernés.
Les points clés de la déclaration de Bell comprennent :
– Offrir des indemnités de départ équitables, des services de transition de carrière et un accès continu aux prestations de santé aux employés concernés.
– La suppression de 4 800 postes dans l’ensemble de l’entreprise en raison de conditions économiques, concurrentielles et réglementaires difficiles.
– Moins de 10% de l'effectif de Bell Média ont été touchés par des mises à pied.
– Engagement auprès d'Unifor tout au long du processus et obtention du consentement aux indemnités de départ volontaires pour les employés syndiqués.
Malgré ces efforts, environ 800 membres d'Unifor sont touchés par la restructuration. Unifor a critiqué les décisions de Bell, les qualifiant de « cupidité des entreprises », accusant l'entreprise de réaliser des bénéfices importants tout en supprimant des emplois.
Bell soutient qu'elle a rempli toutes ses obligations en vertu des conventions collectives et qu'elle a engagé des discussions transparentes avec Unifor avant de mettre en œuvre la restructuration. Le mois dernier, Bell a souligné son engagement à travailler avec les syndicats pour remédier aux impacts sur la main-d'œuvre.
En réponse aux préoccupations d'Unifor concernant les pertes d'emplois dans les secteurs des télécommunications et des médias, un rassemblement a eu lieu à Ottawa où les participants ont scandé « Honte à Bell ». Unifor a réitéré son engagement à défendre de bons emplois dans ces secteurs.
Pour plus d'informations sur cette question et pour entendre directement les deux parties impliquées, vous pouvez regarder un récapitulatif vidéo des événements ici : [Lien vidéo YouTube].
Restez à l'écoute pour d'autres mises à jour sur cette histoire en développement alors que Phones Canada continue de surveiller la situation de près.