L’UE freine la formation sur les données d’IA de Meta – ce que cela signifie pour les télécommunications au Canada

L'Europe est actuellement captivée par les finales de football, mais les régulateurs de l'UE surveillent de près les projets de Meta en matière d'IA. Meta a décidé de reporter le lancement de ses modèles d'IA en Europe à la suite d'une directive de l'autorité irlandaise de régulation de la vie privée concernant l'utilisation des données des utilisateurs de Facebook et d'Instagram. Le groupe de défense NOYB, basé en Autriche, a joué un rôle clé en exhortant à prendre des mesures contre les pratiques de Meta en matière de données.

La question centrale porte sur l'intention de Meta d'utiliser des données personnelles pour entraîner ses modèles d'IA sans le consentement de l'utilisateur, alors qu'elle prétend n'utiliser que des informations en ligne accessibles au public et sous licence. La Commission irlandaise de protection des données (DPC) a demandé à Meta de retarder l'entraînement de ses grands modèles linguistiques (LLM) avec du contenu public provenant des utilisateurs de Facebook et d'Instagram.

Meta s'est déclarée déçue par cette demande, soulignant qu'elle avait pris en compte le retour d'information réglementaire et tenu les autorités européennes de protection des données informées depuis le mois de mars. L'entreprise a souligné que sans accès aux informations locales, elle ne serait pas en mesure de fournir une expérience de haute qualité, ce qui a retardé le lancement de Meta AI en Europe.

Par ailleurs, Apple et Meta font également l'objet d'un examen approfondi dans le cadre de la loi européenne sur les marchés numériques (Digital Markets Act, DMA). La Commission européenne a ouvert des enquêtes sur Apple, Meta et Google au début de l'année, en se concentrant pour l'instant sur Apple et Meta. La loi sur les marchés numériques vise à lutter contre la domination des grandes entreprises technologiques, à promouvoir la concurrence entre les petits acteurs et à faciliter les transitions entre les services en ligne concurrents.

Les régulateurs de l'UE devraient publier des conclusions préliminaires similaires à des accusations antitrust d'ici le mois d'août, en commençant par inculper Apple, puis Meta. Les sanctions potentielles pourraient inclure des amendes allant jusqu'à 10% du chiffre d'affaires annuel mondial d'une entreprise en cas d'infraction.

Apple pourrait faire l'objet de poursuites en raison de ses règles strictes qui empêchent les développeurs d'applications d'informer les utilisateurs des offres proposées en dehors de l'App Store et d'introduire de nouveaux frais. Une autre enquête concernant l'écran de choix d'Apple pour le navigateur web Safari est en cours. Par ailleurs, Meta fait l'objet d'un examen minutieux en raison de son modèle d'abonnement ou de son modèle basé sur le consentement pour les publicités sur Facebook et Instagram.

En résumé, Apple et Meta s'apprêtent à passer un été difficile en franchissant les obstacles réglementaires en Europe. Restez à l'écoute de l'évolution de la situation !

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