Dans un récent article d'opinion paru dans le Globe and Mail, Kate Robertson, associée de recherche principale, et Ron Deibert, directeur du Citizen Lab de l'Université de Toronto, ont exprimé leurs inquiétudes concernant le projet de loi C-26, un projet de loi fédéral sur la cybersécurité actuellement en cours d'adoption. Parlement.
Voici quelques points clés soulevés par les experts :
– Le projet de loi C-26 comprend des dispositions qui pourraient permettre aux représentants du gouvernement d’ordonner secrètement aux entreprises de télécommunications d’installer des portes dérobées dans les réseaux cryptés.
– Cela pourrait potentiellement compromettre la sécurité en ligne des Canadiens en affaiblissant les normes de cryptage pour des technologies comme la 5G, les rendant ainsi plus vulnérables à la surveillance gouvernementale.
– Malgré les avertissements d’experts comme Robertson et Deibert, Ottawa va de l’avant avec le projet de loi sans aborder ces capacités de cryptage.
Les implications du projet de loi C-26 sont importantes :
– Cela pourrait créer de nouvelles failles de sécurité au lieu de remédier aux vulnérabilités existantes, exposant ainsi les Canadiens à des menaces malveillantes.
– Les vastes pouvoirs décrits dans le projet de loi peuvent porter atteinte à la confidentialité, à l'intégrité et à la disponibilité des services de télécommunications.
– Le cryptage est crucial pour protéger les communications et se protéger contre les cyberattaques contre des technologies telles que les appareils intelligents et les services par satellite.
Les inquiétudes soulevées par les chercheurs du Citizen Lab mettent en évidence une contradiction potentielle dans la stratégie de cybersécurité du gouvernement :
– Le Canada a déjà interdit les équipements de télécommunications de Huawei et de ZTE pour des raisons de sécurité, mais envisage maintenant d'accorder une autorité similaire pour accéder aux réseaux cryptés par le biais du projet de loi C-26.
– Cette incohérence pourrait affaiblir la position favorable au chiffrement du Canada et créer un précédent risqué pour d'autres pays.
À la lumière de ces problèmes, Robertson et Deibert soulignent l’importance de maintenir un cryptage sans compromis comme épine dorsale de la cybersécurité. Ils soutiennent qu’il devrait être mandaté et protégé par tous les moyens possibles pour garantir la sécurité nationale.
Les implications du projet de loi C-26 soulèvent d'importantes questions sur la vie privée et la sécurité au Canada. À mesure que les discussions autour de ce projet de loi progressent, il est essentiel que les citoyens restent informés de l'impact que cela pourrait avoir sur leur sécurité en ligne.