La légende canadienne de la musique Bryan Adams a récemment exprimé ses inquiétudes concernant les projets du gouvernement canadien de réglementer le contenu canadien (Cancon) dans une vidéo partagée sur Instagram. Dans son message, Adams a critiqué les règlements proposés en vertu de la Loi sur le streaming en ligne, arguant qu'ils pénalisent les artistes en raison de la nature multiculturelle de la musique canadienne.
Adams a souligné l'importance de travailler avec les artistes et l'industrie musicale pour définir la musique canadienne d'une manière qui inclut ceux qui collaborent à l'échelle mondiale. Il s’est directement adressé au premier ministre Justin Trudeau, soulignant la nature mondiale de la musique et la nécessité d’une réglementation adaptée à l’époque actuelle.
Spotify a soutenu la position d'Adams, soulignant que la musique canadienne est mondiale et ne devrait pas être grevée de frais supplémentaires jusqu'à ce qu'elle soit reconnue comme telle par le gouvernement. Cette question marque la première déclaration publique d'Adams sur Cancon depuis plus de 30 ans, reflétant un différend antérieur concernant l'une de ses chansons à succès n'étant pas classée comme canadienne.
Les critères actuels fixés par le CRTC pour le contenu canadien sont assez restrictifs, exigeant que des conditions spécifiques soient remplies pour qu'une sélection musicale soit qualifiée de canadienne. Des exemples récents ont montré comment les morceaux d'artistes canadiens bien connus peuvent ne pas répondre à ces critères malgré leur succès mondial.
Les données de Spotify révèlent d'importantes découvertes d'artistes canadiens par des auditeurs du monde entier, avec des redevances substantielles générées au cours des dernières années. Cependant, de nombreuses œuvres d'artistes canadiens ayant un attrait international peuvent ne pas correspondre à la définition actuelle de programmation canadienne, ce qui crée des défis en matière de reconnaissance dans le cadre de la réglementation Cancon.
Le débat en cours mené par Adams contre les réglementations gouvernementales devrait connaître des retards car la mise en œuvre de la loi sur le streaming a été reportée après les prochaines élections fédérales. En fin de compte, les individus devraient avoir la liberté d’apprécier la musique qu’ils aiment sans être limités par l’adhésion forcée à des exigences spécifiques en matière de contenu.
Alors que nous parcourons ces discussions autour des réglementations Cancon et de leur impact sur les artistes et les auditeurs, il reste essentiel de trouver un équilibre qui soutient la créativité tout en reconnaissant l’influence mondiale des tendances musicales modernes. Continuons de plaider en faveur d'un paysage musical diversifié et inclusif qui célèbre à la fois les talents locaux et les collaborations internationales.